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« Il ne faut pas subir, il faut s’investir. Ne pas voir le négatif comme un obstacle mais plutôt comme un challenge »

Caroline Allaerts
  • Pharmacienne
  • Mariée
  • Deux enfants (19 et 17 ans)
  • Habite à Saint-Ghislain
  • Cliente de la Banque Van Breda depuis 2011

Caroline Allaerts : « À l’origine, j’ai suivi des études en pharmacie pour donner cours de sciences dans le supérieur. Après un stage de six mois en officine, en dernière année d’université, je me suis rendue compte que je voulais rester ‘derrière le comptoir’. Ce métier m’a plu instantanément. J’ai donc rejoint un grand groupe pharmaceutique après mes études où j’ai pu exercer dans différentes officines et acquérir une belle expérience. Par la suite, j’ai repris le titulariat d’une officine pour un propriétaire non-pharmacien. À ce moment-là, je bénéficiais du statut d’employée. En 2014, après 15 ans d’expérience, je suis devenue indépendante lorsque j’ai acquis la pharmacie de mon beau-père.

Cette double casquette de pharmacienne et de gestionnaire est très intéressante. D’un côté, je reste une prestataire de soin de première ligne, un rôle mêlant écoute, prévention, conseil et délivrance adéquate de traitements. D’un autre côté, j’ai acquis un rôle de cheffe d’entreprise comprenant notamment la gestion du personnel et la visée commerciale. Ces deux facettes de mon métier sont passionnantes. Cet esprit d’indépendance me vient peut-être aussi de mes parents qui avaient leur propre commerce. Même s’il y a des aspects plus contraignants que le statut d’employée, le fait de travailler pour soi et de prendre ses propres décisions est très motivant. »

Une période stressante mais valorisante

« La crise du coronavirus a été une période très stressante. Nous avons été confrontés à des problèmes de stocks. Il a fallu trouver des masques et des gels hydroalcooliques, mettre en place des protocoles spécifiques. Cette période a réellement mis en évidence et en valeur notre rôle en tant que prestataire de soins de première ligne. Les patients n’osaient plus se rendre chez leur médecin traitant mais venaient quand même à l’officine, qui était ouverte du lundi au samedi, facilement accessible et sans rendez-vous. Nous avons du faire face à des patients stressés, apeurés, pas toujours conciliants. Mais nous sommes restés à leur écoute. Nous avons parfois du faire du triage de première urgence et contacter nous-même leurs médecins.

Malgré tout, je m’estime encore chanceuse par rapport à certains confrères et surtout par rapport à d’autres professions. L’officine a toujours été ouverte, elle est suffisamment grande pour permettre la distanciation tout en nous permettant de garder ce contact social qui a tellement manqué à d’autres secteurs. C’était difficile émotionnellement parlant mais je préfère regarder le bon côté des choses. Notre profession a pris tout son sens et nous avons pu fidéliser la clientèle. C’était aussi très valorisant d’être encore plus dans le conseil ainsi que dans la prestation de services, et plus simplement dans le vente. J’y vois du positif même si ce n’était pas une période facile. »

Rationaliser sa consommation

« J’ai toujours eu un tempérament optimiste. La période actuelle est complexe et incertaine mais j’ai malgré tout le sentiment d’être assez privilégiée. Ma facture d’électricité n’est pas celle d’un boulanger ou d’un boucher par exemple. La hausse des prix de l’énergie a un impact, bien entendu, mais j’y vois une occasion de se remettre en question et de s’adapter. Ce n’est pas facile mais il faut pouvoir changer ses habitudes et vivre autrement. Revoir ses priorités et sa façon de vivre, au niveau personnel comme professionnel. Cela demande bien sûr de la volonté. Il faut tirer les leçons de ce qui nous est arrivé pour évoluer. Mais je pense que l’être humain est toujours présent de nos jours parce qu’il a pu s’adapter.

J’essaie d’être plus posée, plus réfléchie. Que ce soit à la maison ou à la pharmacie, nous tentons de rationaliser les dépenses, de trouver des alternatives. Je suis également impliquée dans un groupe de discussions avec d’autres pharmaciens du Hainaut. Nous voulons lancer un projet-pilote de pharmacies écoresponsables selon quatre axes : énergie et bâtiment ; transports et livraisons ; achats écoresponsables et gestions des déchets ; et enfin management et relation à la clientèle durables. Pour commencer, j’ai rencontré des experts de la Sowalfin afin de déterminer le bilan carbone de la pharmacie et voir ce qu’il est possible de mettre en place pour le réduire. »

Conseil de pharmacienne

« Il faut pouvoir prendre du recul, réfléchir, et voir ce qu’il est possible faire pour améliorer une situation qui ne nous convient pas. Pour moi, il ne faut pas subir, il faut s’investir. Ne pas voir le négatif comme un obstacle mais plutôt comme un challenge. C’est important de prendre des initiatives pour trouver des solutions quand les choses ne nous conviennent pas.

Par ailleurs, le fait de m’investir dans une association professionnelle est très motivant. Je me sens soutenue car nous faisons face ensemble aux mêmes problématiques. Cela permet de réfléchir aux défis auxquels nous sommes confrontés, de se battre plus facilement et de se réinventer. C’est plus compliqué toute seule. J’ai besoin d’un partage avec mes pairs pour échanger des idées, pour me rebooster lorsque j’ai un coup de mou. C’est tellement agréable d’échanger avec d’autres personnes qui, comme moi, sont motivées et veulent aller de l’avant. J’en ai besoin . Je ne dis pas que c’est la recette miracle, mais c’est ce qui m’aide au quotidien. »

Barbara Claeys
Barbara Claeys

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