Etablissez une relation de confiance avec votre banquier

Andrea Lohée est consultante indépendante en pharmacovigilance. Elle nous explique tout sur ce métier particulier ainsi que sur la relation privilégiée qu’elle a établie avec son account manager pour la gestion de ses finances. Dans les deux cas, l’expertise est essentielle.

Andrea Lohée : « Je suis arrivée dans mon domaine d’activité actuel un peu par hasard. J’ai envoyé une candidature spontanée chez GSK pour un poste de ‘Clinical Safety’, c’est-à-dire la saisie de données des effets secondaires de médicaments dans leur base de donnée. C’est ainsi que j’ai commencé à travailler dans le secteur de la pharmacovigilance.

Ce métier regroupe une série d’activités qui sont liées à la surveillance des effets secondaires des médicaments, qu’ils soient en phase de développement clinique ou bien déjà sur le marché. Cette surveillance doit se faire en accord avec les législations des différents pays concernés. C’est-à-dire soit les pays dans lesquels sont conduites des études cliniques, soit les pays dans lesquels le médicament est déjà approuvé et disponible sur le marché ou en passe de l’être. La législation peut être très différente d’un pays à l’autre, surtout pour les pays en dehors de l’Union Européenne. Le challenge est donc de savoir ce qui est requis en fonction du pays.

Ce qui me passionne dans mon métier, c’est la diversité à laquelle je suis confrontée, tant dans la façon de fonctionner des différents laboratoires, que par rapport aux produits développés et aux différents domaines thérapeutiques concernés qui peuvent être aussi variés que l’ophtalmologie, l’oncologie ou les vaccins par exemple.

La nature même de la pharmacovigilance requiert beaucoup de flexibilité, de réactivité. Il n’est pas rare de recevoir des questions qui nécessitent une réponse dans un délai très court. J’aime bien ce côté dynamique. Mais c’est aussi le revers de la médaille : je ne suis jamais vraiment en vacances non plus. Je dois constamment me tenir à jour, surtout pour les pays où je suis un peu moins impliquée. Il est important de continuer à se renseigner. »

Andrea Lohée : « Je suis de nature plutôt prudente donc je n’ai pas choisi de placements risqués. J’ai un portefeuille diversifié avec une grosse partie défensive et une partie un peu plus dynamique. Même dans les fonds de placements dynamiques, je préfère ne pas prendre trop de risques. J’ai un compte à terme sur 5 ans et plusieurs contrats d’assurance branche 21 en privé et branche 26 en société. C’est plus simple d’épargner un peu chaque mois plutôt qu’une fois par an. Je trouve que c’est un bon automatisme à adopter. Le but final est de pouvoir récupérer ces fonds en patrimoine privé par la suite.

A côté de cela, nous avons aussi investi dans l’immobilier. Nous avons un appartement en Suède où mon mari travaille, et un appartement en gestion locative à Louvain-la-Neuve en plus de notre maison.

Je me fie entièrement aux conseils de mon account manager car mes compétences en finance sont plutôt restreintes. Quand je le vois, nous passons tout en revue mais il n’y a en général pas grand-chose à modifier. La nature ou l’orientation de mes investissements ne change pas parce que ce qui m’a été conseillé au départ correspond tout à fait à mes besoins et à mes attentes.

C’est d’ailleurs ce que je conseille aux autres entrepreneurs. Choisissez quelqu’un de fiable, qui connaisse votre dossier et faites-lui confiance si, comme moi, vous n’êtes pas outillé pour les aspects financiers. Si vous n’avez pas envie, pas le temps ou pas les capacités de gérer vos finances de A à Z, c’est important de bien vous entourer et d’établir une relation de confiance avec votre banquier, qu’il vous comprenne, qu’il vous suive dans tout ce que vous faites. Mon account manager connaît parfaitement ma situation et c’est très important pour moi. »