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Copyright: Filip Ysenbaert (Source: lecho.be)

Derniers développements dans la crise ukrainienne

  • Les sanctions européennes contre la banque centrale de Russie empêchent les autorités russes d’accéder à leurs réserves en dollar et en euro. Il leur est désormais impossible de soutenir le cours de leur devise. Le rouble s’effondre et des files d’attente se créent aux distributeurs de billets.
  • Plusieurs banques russes se voient refuser l’accès au système de paiement Swift. L’exécution des transactions internationales devient donc très difficile pour elles. Mastercard et Visa viennent également de suspendre leurs activités en Russie.
  • L’Union européenne a décidé de fournir pour quelque 500 millions d’euros d’armes et de carburant à l’Ukraine.
  • Les multinationales rompent leurs liens avec la Russie en désinvestissant (notamment Total, Shell et British Petroleum) ou en stoppant leurs approvisionnements (par exemple Dell et Apple).
  • L’inquiétude grimpe autour d’une centrale nucléaire ukrainienne tombée aux mains des Russes. Le ton menaçant de Vladimir Poutine engendre également davantage de nervosité. Les prix du pétrole, du gaz et des céréales continuent leur ascension.

Impact sur l’économie et les marchés

  • Les sanctions économiques contre la Russie s’avèrent sans précédent. Elles ont des répercussions sur les prix de l’énergie et des céréales, et par conséquent, sur l’inflation et la croissance économique.
  • Les analystes revoient les perspectives de croissance à la baisse pour l’Europe, mais aussi pour la Chine et les États-Unis. Il convient de prendre les prévisions avec un certain recul. Les incertitudes sont nombreuses, les chiffres varient donc beaucoup et sont constamment ajustés.
  • Le pic d’inflation est désormais plutôt attendu au second semestre. Il est fort probable que l’inflation européenne en 2022 dépasse 3 %, soit 1 % de plus que l’objectif fixé par la BCE.
  • Face à l’éclatement du conflit armé, les places financières se sont encore montrées résilientes, mais elles ont perdu du terrain lors de la deuxième semaine du conflit. Les bourses européennes ont été particulièrement touchées.
  • Une incertitude accrue engendre une plus grande aversion au risque. Les investisseurs se sont détournés des valeurs bancaires (surtout européennes) au profit de valeurs plus défensives.
  • La réaction des banques centrales demeure un facteur important. Après tout, elles doivent à la fois freiner l'inflation (qui continue d’augmenter avec les prix de l'énergie) et protéger la croissance économique contre un impact négatif du conflit. La Réserve fédérale américaine a confirmé qu’elle augmentera son taux directeur en mars. De combien de points de base ? La question est encore ouverte. L'Europe pourrait suivre plus tard.

Les réactions de panique ne sont pas bénéfiques

Même si ces tensions géopolitiques sont aujourd’hui prédominantes, les marchés sont davantage influencés à long terme par des facteurs structurels : l'inflation, le resserrement monétaire, les bénéfices des entreprises (qui se sont avérés très solides au 4e trimestre 2021) et la croissance économique. Bien entendu, nous sommes conscients que ce conflit et que les sanctions économiques auront des conséquences sur l'économie mondiale.

L'histoire montre que les mouvements impulsifs ne sont généralement pas bénéfiques lors d’une crise. Les investisseurs qui sont sortis des marchés en mars 2020 ou au cours du dernier trimestre 2018 ont raté la rapide reprise qui a suivi. Garder son calme et conserver une perspective à long terme est la meilleure stratégie à long terme.

Quelles conséquences pour votre portefeuille?

En tant qu’investisseur, vous savez probablement que la volatilité est une notion inhérente aux marchés actions. Certains événements peuvent entraîner une dépréciation ou une appréciation rapide des actions, et si les incertitudes sont nombreuses, les réactions peuvent être importantes.

Ces dernières semaines, le conflit en Ukraine pèse sur les rendements des portefeuilles. Mais il est essentiel de conserver une perspective à plus long terme et de regarder au-delà de cette volatilité : sur une période de trois à cinq ans, les portefeuilles affichent toutefois de belles performances.

Capfi Delen Asset Management, ou Cadelam, gère nos fonds de manière durable. Cadelam s'en tient à sa philosophie d'investissement à long terme et ne se laisse pas déstabiliser par des crises éphémères. Qu'en est-il concrètement pour votre portefeuille ?

Quelles conséquences pour les actions ?

  • L'exposition à la région Russie-Ukraine est négligeable.
  • Cadelam tire parti de la volatilité actuelle pour renforcer légèrement les positions en actions de qualité à un cours moins élevé.
  • Les actions restent la meilleure solution pour se protéger à long terme contre l'inflation. Cadelam conserve donc une surpondération en actions.
  • Notre exposition aux États-Unis est de 50 %. Les actions issues de cette région se portent mieux comme cette dernière est moins touchée par le conflit : ce ne sont pas leurs frontières et leur marché boursier est principalement composé de valeurs technologiques.
  • La diversification optimale des portefeuilles (plus de 200 entreprises réparties dans divers secteurs et régions) offre une meilleure protection.

 

Quelles conséquences pour les obligations ?

  • La sensibilité des obligations aux taux d’intérêt reste relativement faible.
  • La hausse des taux d'intérêt a un impact négatif sur la partie obligataire. Mais celle-ci permet toutefois de réduire la volatilité de l'ensemble du portefeuille en cas de correction des marchés actions. Cadelam a une préférence pour les obligations très liquides avec une bonne solvabilité.

Vous avez des inquiétudes ou des questions sur la situation boursière ?

N'hésitez pas à nous contacter ! Nous nous ferons un plaisir de répondre à vos questions.

* Cet article a été rédigé en collaboration avec notre banque sœur Delen Private Bank. 

Aude-Line Berrahou
Aude-Line Berrahou

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